Du Kyujutsu au Kyudo

  Faire connaissance avec le Japon n'est pas une mince affaire. C'est par petites touches pointillistes que nous essaierons de l'aborder, bien que notre ambition ne soit pas d'en donner une définition.

Au Japon, nous sommes à ce carrefour privilégié de rencontre, où passé et présent se juxtaposent, où actuel et éternel se confondent. Le pays des métamorphoses sait, toujours aujourd'hui, de quel poids pèsent les valeurs anciennes mais ne semble pas pressentir les dangers de sa croissance moderne. 

  Toute notion de l'art est, sans aucun doute, subjective. Celle des Japonais passe par le geste, en apparence le plus banal, pour parvenir à sublimer ce que nous qualifions quelquefois de dérisoire.

De l'art  de faire le thé à la conception de l'arrangement des fleurs comme à l'image de la flèche qui échappe à l'arc, c'est bien d'une fascination sur la sensibilité dont il est question. 

  En Europe, en France, dans différentes classes de la société, le Budo japonais, dont fait partie l'arc, suscite un engouement particulier.

Mais, la plupart du temps, un manque d'informations sérieuses a fait naître une image idyllique faisant perdre leur identité à ces disciplines du Budo. 
 
 

Le Fuji Yama vu de la baie de Shizuoka